Les modalités du dépistage du cancer du col ont évolué.
Ce qui ne change pas :
Le dépistage est conseillé entre 25 et 65 ans.
En dessous de 25 ans, le virus est très souvent transitoire. Il n’occasionne que très rarement des lésions avancées, les patientes sont peu nombreuses à avoir déjà accouché. Il est donc à redouter qu’une intervention sur le col (conisation, cautérisation, laser) n’entraîne des cicatrices qui pourraient gêner la dilatation du col lors de l’accouchement.
Après 65 ans, les lésions du col sont plus rares. Elles ne justifient plus un dépistage systématique. Une exception cependant concerne les patientes qui ont déjà eu une lésion cervicale. Il est recommandé chez elles de poursuivre le dépistage jusque 25 ans après la présence de la lésion cervicale. Exemple, une lésion dépistée, guérie ou traitée à 50 ans, poursuivre jusque 75 ans (ne pas s’arrêter à 65 ans).
Cette disposition est une recommandation qui a cours aux Etats Unis.
Je ne l’ai pas vue dans des documents français.
De 25 à 30 ans, le premier frottis est préconisé donc à 25 ans, un deuxième doit être fait à 26 ans. Les autres à 3 ans d’intervalle.
Ca n’est pas clair dans les documents mais il faut, je pense comprendre que les frottis se font lors de la troisième année, entre deux et trois ans donc.
Ce qui change :
Entre 30 et 65 ans, le dépistage primaire porte sur la recherche du papillomavirus, et non plus sur la lecture des cellules.
Si le HPV est présent, alors, une lecture des cellules sera faite.
Si celle ci ne retrouve pas d’anomalies, une nouvelle recherche de HPV sera faite 1 an après.
Si la lecture des cellules retrouve des anomalies, alors, un examen plus poussé, une colposcopie est pratiquée et des biopsies vont préciser l’avancement des lésions.